Transfert de technologie et start-ups
L’IECB interagit avec les acteurs économiques pour transformer les connaissances produites par les chercheurs de l’institut en innovations technologiques. Les relations entre l’IECB et le monde de l’entreprise prennent différentes formes :
- Collaborations de recherche
Servier, Sanofi-Aventis, LVMH, EDF, Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, de nombreux industriels collaborent avec des équipes de recherche de l’IECB.Pour en savoir plus sur les expertises scientifiques disponibles à l’IECB, visitez les pages Recherche et prenez contact avec un chef de projet.
- Prestations de service et consultance
L’IECB rassemble une large gamme d’équipements et d’expertises scientifiques en chimie et biologie. Ces ressources sont mises à la disposition des entreprises à travers les plateformes de Biophysico-chimie structurale et de Techniques analytiques et préparatives.
- Transfert de technologie
Depuis la création de l’IECB en 1998, plus d’une dizaine de brevets ont été déposés par les chefs de projet de l’institut.
- Incubation de start-ups
L’IECB dispose d’un espace d’accueil de 300m² consacré à l’hébergement de start-ups.
Fondée en 2013 à Bordeaux, Aelis Farma est une société biopharmaceutique à l’origine d’une nouvelle classe de médicaments, les inhibiteurs spécifiques de la signalisation du récepteur CB1 du système endocannabinoïde (les CB1-SSi). Les CB1-SSi ont été développés par Aelis Farma sur la base de la découverte d’un nouveau mécanisme naturel de défense du cerveau par l’équipe du Dr. Pier Vincenzo Piazza, Directeur Général de la Société, lorsqu’il était directeur du Neurocentre Magendie de l’Inserm à Bordeaux.
En reproduisant ce mécanisme naturel, les CB1-SSi paraissent capable d’inhiber sélectivement l’activité liée à un état pathologique du récepteur CB1, sans perturber son activité physiologique normale. Elles recèlent ainsi un fort potentiel dans le traitement de nombreuses maladies du cerveau.
Aelis Farma développe deux candidats-médicaments « first-in-class » au stade clinique : AEF0117 pour le traitement des troubles liés à la consommation excessive de cannabis (addiction), qui vient de terminer une étude de phase 2B aux Etats-Unis chez des participants souffrant de CUD ; et AEF0217 pour le traitement des troubles cognitifs, dont ceux associés au syndrome de Down (trisomie 21). Le recrutement d’une étude clinique de phase 1/2 avec AEF0217 chez des personnes avec une trisomie 21 est achevé et les résultats sont attendus au quatrième trimestre 2024.
La société dispose également d’un portefeuille de CB1-SSi innovants pour le traitement d’autres pathologies associées aux dérèglements de l’activité du récepteur CB1. Les différents candidats-médicaments développés par la société appartiennent à la même classe pharmacologique, les CB1-SSi, mais ont des effets fonctionnels distincts leur permettant de cibler différents types de dérégulations du récepteur CB1.
Aelis Farma s’appuie sur les talents de plus de 25 collaborateurs hautement qualifiés.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.aelisfarma.com et suivez-nous sur LinkedIn et Twitter.
Ureka, jeune entreprise innovante créée en 2010, est hébergée à l’IECB depuis 2014.
Spécialisée dans le domaine de la chimie des foldamères peptidomimétiques, la start-up est effectivement hébergée à l’Institut Européen de Chimie et de Biologie sur le campus de l’Université de Bordeaux à Pessac. Une situation idéale, puisqu’à proximité immédiate de l’équipe de recherche de Gilles Guichard (CBMN, UMR 5248) où a été développée la technologie UrelixTM, en collaboration avec Immupharma la maison-mère d’Ureka dirigée par le Dr. Robert Zimmer.
En 2010 cette collaboration a mené à la création d’Ureka afin de valoriser la technologie de mimes peptidiques à base d’urées, en partenariat avec le CNRS.
Forte de sa technologie brevetée (UrelixTM) permettant de modifier et stabiliser des peptides naturels tout en augmentant leur efficacité dans des conditions industrialisables, la jeune entreprise vise maintenant à développer de nouvelles classes de médicaments. De multiples axes thérapeutiques peuvent être ciblés, parmi lesquels le diabète.
Ureka, labellisée JEI, s’est vue accorder un soutien au transfert de technologies du Conseil Régional d’Aquitaine pour accélérer le développement de nouvelles classes de composés thérapeutiques pour le traitement du diabète.
Une belle récompense pour cette jeune entreprise en plein développement de 4 employés, dont 3 chercheurs.
En savoir plus sur Ureka: ImmuPharma to access pioneering research in the Bordeaux region of France
Créée en 2003 par d'anciens chefs d'équipe de l'IECB, Fluofarma est une organisation de recherche préclinique sous contrat spécialisée dans la fourniture de services sur mesure en biologie cellulaire et en analyse à haut contenu, une approche très sollicitée en association avec des outils prédictifs et des modèles cellulaires, répondant ainsi aux exigences de l'industrie pharmaceutique pour optimiser le pipeline de découverte de médicaments. L'expertise de Fluofarma comprend des modèles de maladies in vitro, des modèles d'interaction cellule-cellule, le développement d'essais et l'analyse de tissus, le tout combiné aux dernières technologies en matière de cytométrie en flux automatisée, d'imagerie à haut contenu, d'imagerie en direct et d'histologie à haut contenu.
En 2015, Fluofarma a été acquise par Porsolt SAS, une CRO préclinique établie de longue date avec une réputation internationale d'expertise dans les modèles physio-pathologiques. L'acquisition de Fluofarma complète le vaste portefeuille de services et de capacités de découverte de médicaments de Porsolt couvrant plusieurs étapes du processus de découverte de médicaments.
Novaptech a été hébergée à l'IECB de 2008 à 2013.
Une cellule de transfert technologique initialement hébergée à l'IECB , Novaptech, a également été créée en 2008 par l’un des chefs de projet de l’IECB : http://www.novaptech.com/?lang=1
Les aptamères sont des molécules d'intérêt pour des développements biotechnologiques dans de nombreux domaines: santé, cosmétique, sciences environnementales. En 2005, l'équipe "Petits ARNs et aptamères" (Inserm U869), hébergée à l'IECB, a assemblé la première plateforme française pour la sélection automatisée d'aptamères. Alors que la sélection manuelle d'aptamères demande près de 3 mois, cet équipement permet de sélectionner un aptamère en deux semaines. Afin de valoriser cette technologie, Novaptech, était initialement une cellule de transfert de technologie adossée au laboratoire a été créée en 2008. Novaptech devenue une société en 2017, collabore à présent avec des laboratoires académiques et des entreprises. Elle développe des aptamères dirigés contre des protéines, des peptides, des petites molécules, des toxines et des acides nucléiques.